Développement de l'enseignement supérieur et de la recherche technologique en Angola

Déclarations du document de présentation du projet

 

Présentation du projet ESR-T Angola

1 " ... Le projet ESR-T ANGOLA propose de poursuivre ce travail (FSP, MESI), en pérennisant et en capitalisant sur ce premier master, tout en créant un second cursus au sein d'une autre institution partenaire, l'Institut Supérieur Polytechnique de Technologies et Sciences (ISPTEC). L'objectif est d'obtenir des résultats suffisamment diversifiés et convaincants en deux ans pour orienter une politique nationale à l'égard de toutes les institutions du CES".

2 " ... Un travail a été entamé sur la nécessité de créer de nouveaux contenus, de développer des méthodes pédagogiques, d'associer étroitement les entreprises, d'inclure une véritable formation à l'entrepreneuriat et de se positionner en complément et en appui des dispositifs d'incubation actuellement en cours de construction. Le nouveau master du MInESC fonctionnera donc selon un modèle d'alternance qui est nouveau en Angola, et sera axé sur l'innovation et l'esprit d'entreprise, et plus particulièrement sur l'ingénierie des systèmes de production numérique (Entreprise 4.0)".

3 " ... Le projet ESR-T ANGOLA pilotera l'évolution du système ESC en matière de technologie, en développant un modèle spécifique pour l'Angola basé sur l'expérimentation, la durabilité et les retombées, conduisant à la mise en place d'un secteur mondial qui permettra le développement de l'esprit d'entreprise et de solutions innovantes. Ce secteur est en effet crucial pour répondre par la technologie aux défis actuels de l'Angola dans des domaines tels que la production industrielle, le traitement de l'eau, les déchets, la gestion de l'énergie, la mobilité et la santé".

 

Cadre logique

Objectif général : développer un modèle de formation technologique transférable à l'ensemble du système ESR-T en Angola.

Résultats

1 Ouverture d'une nouvelle promotion du Master en ingénierie des systèmes industriels (MESI).

2 Création du Master en ingénierie des systèmes productifs numériques (MInESC).

3 Manuel pour le déploiement des cours de Master en ESR-T.

Sous-objectif 1 (volet 1) : Développer un écosystème de la formation-entreprenariat-entreprenariat

Résultats

1.1 Une structure de gouvernance forte et durable est créée.

1.2 Les procédures opérationnelles (processus) sont vérifiables.

Activités du sous-objectif 1

1.1 Organiser le dialogue entre tous les acteurs : établir la structure de gouvernance et construire ou renforcer les partenariats entre les partenaires universitaires et avec les entreprises et les incubateurs d'entreprises.

1.2. structurer le programme d'études en passant des contrats avec les entreprises et en soutenant le MESCTI dans l'évolution du cadre réglementaire.

1.3. organiser un système d'octroi de bourses, en rendant plus fiable le système déjà activé pour le MESI et en assurant le bon déroulement du processus d'octroi.

Sous-objectif 2 (composante 2) : Développer l'offre de formation liée au travail

Résultats

2.1 Il existe deux masters en technologie, dont l'un est ouvert en alternance.

2.2 Deux équipes de 10 à 15 enseignants angolais formés.

2.3 Un système de qualité applicable à la fois aux maîtres et auditable.

Activités du sous-objectif 2

2.1. augmenter le nombre de maîtres : Ouvrir la deuxième promotion du Master en ingénierie des systèmes industriels, MESI (UAN-LUANDA), élargir le Master en ingénierie des systèmes productifs numériques, MInESC (ISPTEC-LUANDA).

2.2 Renforcer les équipes de recherche des enseignants angolais : former des enseignants angolais, organiser des études doctorales pour les masters, travailler en réseau d'enseignants.

2.3 Perpétuer le système pour le prolonger : mettre en place une démarche qualité basée sur la maîtrise et l'amélioration des processus et organiser la communication pour faire connaître le système et démontrer son efficacité.

Sous-objectif 3 (volet 3) : Développement de la culture technologique et diffusion des expériences

Résultats

3.1 Le manuel sur les essaims est validé et distribué.

3.2 L'UAN Fablab dispose des équipements prévus dans la phase 2 (électronique, microélectronique).

3.3 Les équipes angolaises sont présentes chaque année dans le concours d'innovation 24 heures sur 24.

3.4 En 2021, des " Journées de l'innovation " (3 ou 4 jours) sont lancées dans le cadre du " CrunchTime " de l'UTBM.

3.5 En 2020 et 2021 se tient la Conférence technologique France Angola.

Activités du sous-objectif 3

3.1 Capitaliser sur l'existant : Créer le manuel pour l'essaimage du Master en Technologie, le tester dans le Master en Création, l'améliorer et le diffuser (publication MESCTI)

2. Développer des plateformes de coopération ouvertes : développer l'UAN Fablab, l'ouvrir à des partenaires extérieurs, mener des actions dans un environnement pluridisciplinaire (Sciences de l'Ingénieur et Sciences Humaines et Sociales).

3.3 Organiser et/ou participer à des événements nationaux et internationaux : participer aux 24H de l'innovation en augmentant le nombre de candidats chaque année, créer les " Journées de l'Innovation " à l'instar de ce qui se fait à l'UTBM, pérenniser la " Conférence Technologique France Angola ".

Sous-objectif 4 (composante 4) : Gestion de projet

Résultats

4.1 Procès-verbaux systématiques des réunions du Comité technique, distribués à tous les partenaires concernés.

4.2 Rapports annuels du Comité de pilotage, distribués à tous les partenaires impliqués et envoyés au Département.

4.3 Rapport final et évaluation du projet validés par le Comité de pilotage avant d'être envoyés au MESCTI et au Département.

Activités du sous-objectif 4

4.1. 4.1 Suivi et fonctionnement : création d'un comité de pilotage stratégique de 6 personnes, coordonné par l'Ambassade de France. Création du Comité technique, un forum de discussion et de partage sur l'avancement de chaque composante du projet. Les réunions des comités se déroulent selon le calendrier défini et les décisions sont mises en œuvre.

4.2 Communication : mise à jour des outils de communication numérique internes (Moodle et Trello) et externes (Blog, réseaux sociaux). Diffusion auprès de la presse écrite et audiovisuelle angolaise et diffusion des grands événements de la culture scientifique.

4.3 Évaluation globale du projet : préparation d'un rapport final coordonné par le comité de pilotage avec des experts externes. Tenue d'une conférence de clôture.

 

L'intégration de la dimension de genre

ESR-T ANGOLA adoptera des objectifs proactifs pour promouvoir l'accès à l'éducation technologique pour les étudiantes, en adoptant une communication visant les cours diplômants où les candidats potentiels peuvent être identifiés. Cette communication utilisera des images représentant de jeunes ingénieurs. Dans un premier temps, on suppose que le pourcentage d'étudiantes variera entre les deux masters : le MESI, orienté vers la production et la maintenance, ne sera probablement pas très féminisé, tandis que le master en ingénierie des systèmes de production numérique (Entreprise 4.0), très orienté vers l'innovation, le design et l'entrepreneuriat, pourrait tendre vers 50%. La parité dans l'attribution des bourses par les partenaires sera recherchée et une politique volontaire de mixité sera mise en œuvre au sein des structures et lors des événements impliquant des formations (Fablab et 24H de l'Innovation, pour lesquels la mixité des équipes sera obligatoire). Enfin, les mesures de soutien à l'esprit d'entreprise comprendront un soutien spécifique dédié aux femmes entrepreneurs qui émergent parmi les jeunes diplômés.

 

Spécificités de la politique de la jeunesse

En mettant l'accent sur l'enseignement supérieur et ses opportunités, ESR-T ANGOLA contribuera également à la sensibilisation et à la culture technologique du jeune public. S'il s'agit d'une contribution globale à l'amélioration du système d'enseignement secondaire, ces actions permettront également de créer des vocations qui pourront être transformées en projets d'enseignement supérieur, et donc de rendre viable le secteur de la formation visé par ce projet. Selon la charte Fablab, la charte développée par l'ESR-T ANGOLA restera ouverte à la société et donc aux associations et aux écoles secondaires qui auront besoin des services offerts. Des partenariats seront établis avec les écoles secondaires d'Eiffel et les écoles secondaires publiques voisines, couvrant la formation des enseignants et l'utilisation d'équipements, notamment des imprimantes 3D. Enfin, lors d'événements tels que les 24 heures de l'innovation pour les lycéens, en parité, ils seront intégrés aux équipes de l'ESR-T ANGOLA.

 

Gestion, suivi et évaluation

Le Comité de pilotage et le Comité technique se réuniront alternativement deux fois par an (4 réunions / an) et seront convoqués par l'Ambassade de France.

Le comité de pilotage sera responsable de la coordination générale du projet, en veillant à ce que chacune des actions développées s'inscrive dans une logique de création d'un écosystème ESR-T en Angola, et que les synergies attendues entre chacun des acteurs publics et privés contribuent à la réalisation de l'objectif final. Il sera responsable de la validation initiale du tableau de bord de l'action et des indicateurs de suivi. Il coordonnera l'évaluation finale du projet, qui sera confiée à un duo composé du directeur pédagogique et scientifique et d'un expert externe spécifiquement mandaté. Il veillera également à ce que les produits finaux soient bien constitués, et notamment un manuel pratique d'essaimage et un document d'orientation de base pour la création d'une filière nationale par le MESCTI.

Le Comité technique sera le forum de discussion et de partage sur l'avancement de chacune des composantes du projet, la mise en commun des pratiques et la mise en œuvre des nouvelles complémentarités qui pourraient apparaître en cours de projet. Composée de tous ceux qui ont mené des actions concrètes, elle sera également mobilisée pour assurer la promotion et la communication du projet dans chacune des sphères représentées.

 

Proposition de création de comités

Le comité de pilotage stratégique de 6 personnes sera coordonné par l'Ambassade de France (Thierry VALENTIN, Conseiller de Coopération et d'Action Culturelle, et Justine FURTADO, VIA ESR), avec le soutien des deux directeurs nationaux impliqués dans le MESCTI (Jone Heitor SEBASTIAO et Emmanuel CATUMBELA), représentant le Ministre), le Président du Club des Entrepreneurs Franco-Angolais, CEFA (Luis LIBERATO), et le coordinateur pédagogique et scientifique local (Jean-Pierre CALISTE, Professeur émérite de l'UTC).

 

Le comité technique élargi de 14 personnes sera composé des membres du comité de pilotage, des représentants des deux institutions angolaises impliquées, du directeur de l'Institut national des bourses, INAGBE, des trois sociétés qui contribuent principalement au financement (PDG de TOTAL, Academia SONANGOL, CASTEL, ou leurs représentants), du directeur de l'AFD pour l'Angola et du représentant d'Expertise France pour le projet PAES. Ce comité peut décider d'être ouvert à d'autres membres de temps en temps, y compris des représentants d'institutions françaises lors de leurs missions d'expertise ou de suivi.

 

 

A la fin du projet :

  • La filière ESR-T ANGOLA existe et a été testée, c'est-à-dire que deux équipes d'enseignants angolais ont été structurées et formées et sont en mesure d'enseigner l'ESU de chacun des deux masters MESI et MInESC, comme prévu dans les programmes d'études. En outre, les partenariats entre les enseignants angolais et français sont structurés et efficaces ;
  • Un modèle commercial de Master a été établi pour couvrir les dépenses liées à sa mise en œuvre, y compris les coûts liés à la coopération entre les équipes d'enseignement, grâce aux budgets des institutions de soutien, aux coûts de formation payés par les étudiants, au système de bourses publiques et privées et aux contributions complémentaires par le biais de projets de recherche appliquée payés par les entreprises ;
  • Au total, 60 étudiants ont rejoint le programme : 30 étudiants de la deuxième promotion du MESI sont sur le point d'obtenir leur diplôme et ont une perspective d'emploi ou envisagent de créer leur propre entreprise ; 30 étudiants du MInESC développent des projets innovants et sont intégrés dans des structures de soutien (Fablab et incubateurs) ;
  • La gestion du secteur est structurée à tous les niveaux (système de qualité et système de référence pour les spin-offs) ;
  • Tous les documents de projet sont capitalisés et accessibles ;
  • Le MESCTI travaille à la diffusion nationale du modèle, et cette extension implique d'autres universités partenaires (françaises et angolaises) dans d'autres villes du pays.